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Réveillons-nous ! Gabriel Mokia exhorte le Congo à se défendre

Dans une interview captivante, Gabriel Mokia, président du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), aborde des questions politiques cruciales pour la République Démocratique du Congo (RDC). L’échange débute sur un ton léger avec des réflexions sur les propriétés foncières, mais rapidement, la discussion prend un tournant sérieux.


Mokia partage sa frustration face aux problèmes fonciers qu'il rencontre. En tant que propriétaire légitime d'une maison acquise en 1996, il se retrouve en concurrence avec un autre prétendant qui revendique la propriété depuis 2013. Il dénonce les manœuvres juridiques qui ont perturbé son dossier et appelle à une prise de conscience collective.

Le cœur de l'entretien se concentre sur le dialogue politique en RDC. Mokia, bien qu’ouvert à cette idée, souligne que le pouvoir militaire reste entre les mains du président Félix Tshisekedi et de l'armée. Il insiste sur le fait que le dialogue doit servir à résoudre les conflits, même par la force si nécessaire, et non à distribuer des postes politiques. Son soutien inconditionnel à l'État est manifeste, tout comme sa critique des approches superficielles de certains acteurs politiques.

Un autre point clé de l'interview concerne la position internationale de la RDC, notamment ses relations avec la France et le président Emmanuel Macron. Mokia soutient la décision de Tshisekedi de boycotter une réunion avec Macron, arguant que la France joue un double jeu en se rapprochant des adversaires du Congo. Il déplore également que la RDC, en tant que deuxième plus grand pays francophone, soit souvent négligée dans les discussions internationales.

Mokia se montre ferme sur sa position concernant les négociations avec les groupes armés actifs dans l'Est du pays. Selon lui, ces groupes se réarmeraient après chaque dialogue, rendant futile toute tentative de négociation. Il prône une solution militaire pour résoudre durablement la crise, critiquant l'inefficacité de l'état de siège qui perdure depuis trois ans sans résultats concrets.

L'ancien chef de classe partage une vision audacieuse : intégrer les jeunes Congolais sans emploi dans l'armée pour renforcer les forces nationales tout en leur offrant de meilleures perspectives d'avenir. Mokia déclare que, s'il était à la tête du ministère de la Défense, il mettrait rapidement fin aux conflits dans l'Est, assurant ainsi une paix durable pour les générations futures.

Dans la suite de l’interview, Mokia aborde la situation militaire avec une intensité croissante. Il critique les méthodes diplomatiques face à l'occupation de son pays, arguant que la lutte armée est essentielle pour défendre le territoire. Comparant la situation en RDC à celle de la France, il déclare que l'occupation d'une ville serait inacceptable. Selon lui, il est impératif de montrer une force militaire tangible pour repousser les agressions extérieures.

Mokia propose une réforme militaire, suggérant que tous les Congolais capables de servir devraient intégrer les rangs de l'armée afin de renforcer les capacités nationales. Il critique les politiques de brassage qui, selon lui, ont permis aux forces ennemies de s'infiltrer. Pour gagner la guerre, il faut d'abord démontrer sa propre force, ce qui, selon lui, attirerait le soutien des nations voisines comme l'Angola et l'Afrique du Sud.

En ce qui concerne le budget militaire, Mokia évoque le précédent régime, insinuant qu'un budget plus élevé n’a pas nécessairement entraîné une amélioration de l’efficacité des forces armées. Il souligne l'importance d'une approche militaire forte, prenant exemple sur des situations internationales où la guerre a été gagnée sur le terrain sans négociations.

Mokia critique le soutien international et appelle à une solidarité régionale, tout en insistant sur le fait que la RDC doit d'abord prouver sa propre force. Il conclut en exprimant sa foi en la capacité de l'armée congolaise à réussir, à condition que les bons éléments soient mobilisés et que les frontières soient sécurisées pour empêcher toute infiltration des rebelles.

Dans un dernier élan, il promet un avenir meilleur pour la RDC, affirmant que la communauté internationale finira par reconnaître les efforts et les succès du pays sur la scène mondiale, notamment à l’ONU. Mokia évoque l’importance de former une armée capable de défendre le pays contre les agressions extérieures. Malgré les efforts passés pour dialoguer avec divers acteurs politiques, il reste sceptique quant à l’efficacité de ces négociations, affirmant que la véritable force doit venir d'une armée bien entraînée et équipée.

Avec une conviction palpable, Mokia souligne que pour gagner le respect sur la scène internationale, le Congo doit montrer sa force militaire. Il critique les autorités qui sollicitent l'aide de petits pays, plaidant pour une autonomie et une initiative propres à la RDC.

En conclusion, il appelle les autorités à mobiliser les ressources nationales pour renforcer l'armée, insistant sur le fait que la paix doit être construite par le peuple congolais lui-même, à travers des efforts internes. Sa vision d'un Congo respecté et puissant est une incitation à l'action pour tous les Congolais. Mokia termine en remerciant l'intervieweur et le public, soulignant l'importance de l'engagement personnel dans la quête de paix et de prospérité pour le Congo.

 

CCMDCO

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