Kinshasa, le 9 mai 2025 – Par une ordonnance présidentielle récemment rendue publique, un changement significatif est intervenu à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en République Démocratique du Congo. Christophe Bitasimwa Bahii a été nommé Inspecteur général des finances – Chef de service, en remplacement de Jules Alingete, admis à la retraite après plusieurs années à la tête de cette institution stratégique. Emmanuel Tshibingu Nsenga devient, pour sa part, Inspecteur général adjoint.
Le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO) prend acte de cette transition et réaffirme son engagement pour une gouvernance financière exemplaire, basée sur la transparence, la justice et la responsabilité. Ce renouvellement à la direction de l’IGF doit marquer, selon le MDCO, le début d’une nouvelle ère où les détournements, les malversations et l'impunité ne trouveront plus refuge dans les institutions publiques.
Christophe Bitasimwa Bahii, économiste émérite, docteur en économie et développement, est bien connu dans les milieux académiques et administratifs pour son intégrité et sa maîtrise des finances publiques. Son parcours au sein de l’IGF et son expérience dans le contrôle des provinces et entités territoriales font de lui un profil prometteur pour redynamiser cette institution clé.
Le MDCO exprime néanmoins une exigence claire : que le changement de leadership à l’IGF ne soit pas simplement symbolique, mais qu’il s’accompagne d’enquêtes rigoureuses, impartiales et sans complaisance, y compris sur les dossiers sensibles ou jusque-là restés impunis. Le parti insiste également sur la nécessité de sanctions exemplaires, notamment pour les hauts cadres impliqués dans des abus graves, afin de rétablir la confiance des citoyens dans l'État.
Au-delà de la lutte contre la corruption, le MDCO appelle les nouvelles autorités de l’IGF à porter une attention particulière au paiement diligent et intégral de la dette intérieure de l’État congolais. Cette dette, contractée auprès des entreprises, fournisseurs et prestataires locaux, freine la relance économique et pénalise lourdement les acteurs nationaux lorsqu’elle n’est pas honorée.
En conclusion, le MDCO considère que le redressement économique et social de la RDC passe par une gestion assainie et équitable des finances publiques. Il réitère son soutien à toute initiative allant dans ce sens et invite les nouvelles figures de l’IGF à faire preuve d’un engagement total pour l’intérêt général, la redevabilité et la justice financière.
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