Compte rendu à l'attention des Membres du MDCO et du Peuple Congolais
Présenté par la CCMDCO du Président Gabriel Mokia le 23 oct. 24
Chers membres du MDCO (Mouvement des Démocrates Congolais) et chers compatriotes congolais,
Ce compte rendu vise à résumer les éléments essentiels abordés lors de mes récentes interventions télévisuelles comme ce soir sur le plateau de TELE , en particulier sur la situation actuelle de notre pays, la gestion politique, les enjeux de sécurité nationale, et le rôle que nous devons jouer pour améliorer la République Démocratique du Congo (RDC). Mon analyse s'articule autour de trois thèmes majeurs : la gouvernance, la sécurité et le développement national.
I. Problèmes de gouvernance et respect des institutions
Nos dirigeants actuels manquent souvent de ponctualité et de respect envers le peuple. J’ai fait part de mes expériences où des ministres, censés recevoir à 10 heures, finissent par vous rencontrer à 21 heures. Ce manque de discipline et de sérieux dans la gestion des affaires publiques est un symptôme des dysfonctionnements institutionnels dans notre pays. Les citoyens congolais méritent mieux.
Les dirigeants doivent comprendre que leur rôle est de servir le peuple et de gérer le pays avec rigueur. Nous, en tant que Congolais, devons exiger des leaders responsables, capables de respecter les institutions et de rendre des comptes.
II. La prorogation de l'état de siège et la situation sécuritaire
L’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Est depuis trois ans n’a pas apporté les résultats escomptés. Plusieurs députés ont exprimé leur mécontentement, et les populations locales subissent toujours les exactions des groupes armés. La prorogation de cet état de siège a été renouvelée plus de 100 fois sans véritables avancées.
Cependant, je crois qu'il faut soutenir l'état de siège tant que l'armée ne sera pas suffisamment renforcée pour sécuriser le pays. Nous avons besoin d'un recrutement massif de jeunes dans l'armée pour protéger nos frontières et nos populations. La défense de notre nation doit être une priorité, et l'État doit mobiliser toutes les forces nécessaires pour cela. Sans une armée forte, nous resterons vulnérables aux ennemis de la paix et de la stabilité.
Je réitère l'importance de protéger les provinces clés comme Goma et Ituri. Ces régions sont stratégiques, et nous ne pouvons pas permettre que nos ennemis les contrôlent.
III. Dialogue national et opportunités de développement
Depuis 1960, la RDC a participé à de nombreux dialogues politiques, mais ces discussions n’ont souvent abouti qu’à des partages de postes ministériels et des arrangements politiques. Le peuple congolais a besoin de solutions concrètes et non de simples dialogues qui profitent à une minorité. Nous ne devons pas perdre de vue notre objectif : le développement et la sécurité de notre pays.
J’appelle à une action plus déterminée et à un dialogue orienté vers des solutions durables. Le président élu, Félix Tshisekedi, doit être laissé libre de gérer, mais il sera responsable devant le peuple à la fin de son mandat. Il est impératif que nous concentrions nos efforts sur le développement économique, l'éducation et l'assainissement des grandes villes, comme Kinshasa, qui souffrent d'insalubrité et de pauvreté croissante.
IV. L’avenir politique et le leadership exemplaire
Nous avons un devoir de leadership exemplaire. On m'a interrogé sur la question d'envoyer mes proches à l'armée pour servir d'exemple. Je réponds que chacun doit prendre ses responsabilités, y compris ceux qui occupent des positions d’influence. Nos jeunes doivent être mobilisés pour défendre leur pays. Nous ne devons pas nous contenter de critiquer, mais montrer l'exemple.
Quant à la question de ma retraite politique, je précise que tant que je reste en capacité de servir, je continuerai à m’engager activement. Le but de tout parti politique est d'accéder au pouvoir et de le conserver aussi longtemps que possible pour servir la nation. Je reste convaincu que j’ai encore un rôle à jouer dans l’amélioration de notre pays.
Conclusion : L’heure de l’action
Le Congo traverse une période cruciale de son histoire. Nous ne pouvons plus nous permettre de rester inactifs. Les défis sont nombreux : l’insécurité, la mauvaise gestion, l’état déplorable de nos villes, et le manque d'opportunités pour nos jeunes. Cependant, je crois fermement que si nous unissons nos forces, nous pouvons relever ces défis.
Je vous exhorte, membres du MDCO, ainsi que tous les citoyens congolais, à vous mobiliser pour la défense et le développement de notre pays. Le temps est venu de travailler ensemble, de nous armer de courage, et de bâtir une République Démocratique du Congo forte, respectée et prospère.
CCMDCO pour :
MOKIA MANDEMBO Gabriel
Président National du MDCO
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